The Doppelgangaz: Beats For Brothels Vol.2

 

L’année 2011 nous avait offert de nombreuses surprises musicales. C’est notamment durant cette année que j’ai pu découvrir le groupe The Doppelgangaz. Le duo New yorkais nous avait délivré une copie quasi parfaite sur leur premier album « Lone Sharks ». Une ambiance vraiment atypique émergeait de cet opus. Une vraie identité se dégage de ce duo et se n’est pas le côté mystérieux des deux MC se baladant à longueur de temps drapé dans une longue cape noire qui nous ferra dire le contraire ( cf Rétrospective 2011 )

Ils reviennent en 2012 avec ce « Beats For Brothels Vol. 2 « . Un opus principalement composé de piste instrumentale, avec quelques morceaux rappé de-ci de-là.

Extrait clipé :

Finale NBA : Le Heat sacré

Plus que la victoire d’une équipe, c’est la victoire d’un Homme : LeBron James

Après ses deux finales perdues en 2007 et en 2011 le King se devait de laver cet affront et c’est chose faite en remportant cette nuit sa première bague. Bien aidé par ses coéquipiers Bosh et Wade, le Heat s’impose au court du Match 5. On pensait voir une série plus serré mais les Tres amigos en ont décidé autrement.

La stat qui tue :

« Cette saison, le Thunder n’a perdu qu’une seule fois quatre fois de suite. En finale. »  Fabrice Auclert

 

Et comme si ça n’était pas assez le King James a été désigné MVP de la finale

 

C2C : « The Beat »

Le collectif de Dj C2C en remet une couche avec le troisième visuel de leur EP « Down The Road ». Après avoir mis en boite « F.U.Y.A » et « Down The Road » , les voilà de retour avec le morceau « The Beat ». On appréciera le magnifique effort visuel de ce clip vraiment joli.

 

Smoke DZA : « Rugby Thompson »

 

Fraichement signé sur Jet Life, le MC d’Harlem Smoke DZA nous présente son album « Rugby Thompson ».  Considéré encore comme un rookie dans le game, il est maintenant venu le temps de la confirmation. À l’instar de l’éclosion de son pote Curren$y, notre ami Smoke veut lui aussi croquer dans le gâteau.

 

Le slow flow sous THC est donc de retour

 

Casque calé sur les oreilles, l’écoute peu démarrer. Une première track, pour se mettre tranquillement dans l’ambiance, pas de doute on a bien affaire à du Smoke DZA dans le texte.L’ambiance est posée. Ce sera fumeux, slow et bon.

Avec « New Jack » on rentre dans le vif du sujet. Une prod dégoulinante et bien grasse. On y est, Smoke à posé ses valises et squat ton iPod. Deux premiers titres bien fumeux. S’enchaine à ça le planant « Baleedat » en featuring avec Curren$y. On constate déjà après 3 morceaux que le MC New yorkais se repose pas mal sur ce qu’il sait faire et ne propose pas beaucoup de nouveauté.

Mais heureusement avec « Ashtray », Schoolboy Q vient mettre un coup de pied dans la fourmilière pour faire remuer tout ça. Et pour kicker le tout, le boucher Sean Price vient aussi se mêler à la partie pour tout déchirer sur le morceau suivant « Fuck Ya Mother ».

Très vite (trop vite ?) Smoke retombe dans le classique, en se reposant un peu trop, pour moi sur ces acquis. Je suis un peu déchiré entre, critiquer le fait que Smoke DZA ne prenne pas assez, à mon gout de risque sur cet album, mais en même temps le fait est que ce qu’il sait faire … bah il le fait rudement bien. L’exemple type est parfaitement illustré avec le titre « Rivermonts » qui est peut-être peu novateur, mais en même temps terriblement efficace. Un son à la prod ultra planante fusionné au slow flow grave de Smoke DZA: une combinaison juste ultra efficace. Je soulignerai aussi sur ce « Rugby Thompson » la présence plus que très appréciable du bon Action Bronson sur « Turnbuckle Music »

Dans l’ensemble l’album est bon et surpasse même sans doute celui de Curren$y « The Stoned Immaculate » (qui reste pour moi une petite déception d’ailleurs). Smoke DZA maitrise son flow et nous délivre un album à son image: Fumeux. On regrettera l’absence de prise de risque. Quand on voit ce que propose les nouveaux espoirs comme Ab-Soul, Danny Brown ou Schoolboy Q on se dit que Curren$y et Smoke DZA vont devoir se réinventer pour ne pas se faire voler la vedette par cette nouvelle scène très prometteuse.

 

7/10

Quelque titre de ce « Rugby Thompson »

 


 


 

Agenda des sorties Stones Throw

 

STRONG ARM STEADY & STATIK SELEKTAH – STEREOTYPE EP
Available June 26: An advance preview of the upcoming Strong Arm & Statik collabo on Stones Throw. Details of the project coming soon.

KARRIEM RIGGINS – ALONE
Available July 23: Part 1 of Karriem’s project Alone Together, to be released this fall. Details on this project coming soon.

J.ROCC – THE MINIMAL WAVE EDITS PT. 1
Available July 16: J Rocc reworks tracks from the Minimal Wave catalog. This will be released on Stones Throw Digital Discography before anywhere else.

OH NO – OH NO VS. ONENESS OF JUJU
Available June 25: Oh No album based on samples from the afro-funk jazz fusion ground Oneness of Juju. We posted a mixed version of this on our podcast some time ago, but the full album of separated tracks has never officially been released.

Brother Ali : « Stop The Press » [Prod Jake One]

Brother Ali nous délivre le premier extrait officiel de son album « Mourning In America And Dreaming In Color »prévu pour le 21 août. Un morceau produit par son acolyte Jake One qui a déjà eu l’occasion à de nombreuses reprises de travailler avec notre albinos préféré Not A Day Goes ByWriter’s block )

 


 

Akua Naru : « Live & Aflame Sessions »

Pour tous ceux qui seraient passés à côté de mon article sur Akua Naru, séance de rattrapage ici.

Le 25 mai dernier, après la mise en ligne de plusieurs singles vidéo (The Backflip – Reflipped, The BlockRhyme Ryder’s High) l’album « Live & Aflame Sessions » de Akura Naru est enfin apparu sur la toile. Avec ce projet collaboratif entre la emcee et le groupe « The Digflo Band », la chanteuse se lance dans une revisite de son précédent opus « The Journey Aflame ». Entièrement enregistrée dans les studios Maarwegstudio2 à Cologne, la rappeuse nous délivre une version Live et repensée de son excellent premier album. Un son apaisant et léché qui mérite que l’on s’attarde dessus.

 

 

 

 

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Gavlyn : « Habit That You Blame »

Pas de news truculentes aujourd’hui,rien à se mettre sous la dent ces derniers temps, j’y vais alors de ma petite découverte.

Après de longues minutes à flâner sans but sur le Net, je tombe sur une petite perle. Parfois, le hip-hop vous jette ses délicieuses surprises en pleine face et c’est le cas avec Gavlyn. Entre deux vidéos YouTube, je tombe sur cette jeune rappeuse qui vient capter mon attention.Enfin une emcee qui s’assume et qui rap vraiment. Un flow qui résonne Hip Hop d’un bout à l’autre de l’EP. Pas d’élucubration, pas de détail, Gavlyn est là pour rapper et pas autre chose. Le tout étant livrés avec des prods de vraiment bonne qualité, loin des clichés des Lil’Kim ou autres Kreayshawn.

Lancé, en 2006 à l’âge de 19 ans Gavlyn décide de de jeter à l’eau et sort son EP « Habit That You Blame » en décembre 2006. Inspirée par le funk des années 70 mais aussi des artistes comme Little Brother,Rapper big Pooh,Blacklious,EPMD,Marvin Gaye,Mf Doom la emcee nous propose un véritable EP Hip Hop

Mes pensées vont au bon Sean Price qui l’année dernière déclarait « I like no female rappers. Not like I don’t like them personally; they don’t hold my interest » et bien je crois qu’il devrait plus se pencher sur des artistes comme Gavlyn.