Smoke DZA : « Rugby Thompson »

 

Fraichement signé sur Jet Life, le MC d’Harlem Smoke DZA nous présente son album « Rugby Thompson ».  Considéré encore comme un rookie dans le game, il est maintenant venu le temps de la confirmation. À l’instar de l’éclosion de son pote Curren$y, notre ami Smoke veut lui aussi croquer dans le gâteau.

 

Le slow flow sous THC est donc de retour

 

Casque calé sur les oreilles, l’écoute peu démarrer. Une première track, pour se mettre tranquillement dans l’ambiance, pas de doute on a bien affaire à du Smoke DZA dans le texte.L’ambiance est posée. Ce sera fumeux, slow et bon.

Avec « New Jack » on rentre dans le vif du sujet. Une prod dégoulinante et bien grasse. On y est, Smoke à posé ses valises et squat ton iPod. Deux premiers titres bien fumeux. S’enchaine à ça le planant « Baleedat » en featuring avec Curren$y. On constate déjà après 3 morceaux que le MC New yorkais se repose pas mal sur ce qu’il sait faire et ne propose pas beaucoup de nouveauté.

Mais heureusement avec « Ashtray », Schoolboy Q vient mettre un coup de pied dans la fourmilière pour faire remuer tout ça. Et pour kicker le tout, le boucher Sean Price vient aussi se mêler à la partie pour tout déchirer sur le morceau suivant « Fuck Ya Mother ».

Très vite (trop vite ?) Smoke retombe dans le classique, en se reposant un peu trop, pour moi sur ces acquis. Je suis un peu déchiré entre, critiquer le fait que Smoke DZA ne prenne pas assez, à mon gout de risque sur cet album, mais en même temps le fait est que ce qu’il sait faire … bah il le fait rudement bien. L’exemple type est parfaitement illustré avec le titre « Rivermonts » qui est peut-être peu novateur, mais en même temps terriblement efficace. Un son à la prod ultra planante fusionné au slow flow grave de Smoke DZA: une combinaison juste ultra efficace. Je soulignerai aussi sur ce « Rugby Thompson » la présence plus que très appréciable du bon Action Bronson sur « Turnbuckle Music »

Dans l’ensemble l’album est bon et surpasse même sans doute celui de Curren$y « The Stoned Immaculate » (qui reste pour moi une petite déception d’ailleurs). Smoke DZA maitrise son flow et nous délivre un album à son image: Fumeux. On regrettera l’absence de prise de risque. Quand on voit ce que propose les nouveaux espoirs comme Ab-Soul, Danny Brown ou Schoolboy Q on se dit que Curren$y et Smoke DZA vont devoir se réinventer pour ne pas se faire voler la vedette par cette nouvelle scène très prometteuse.

 

7/10

Quelque titre de ce « Rugby Thompson »

 


 


 

Oddisee : « People Hear What They See » [Album Review]

Quelle difficulté de juger un album objectivement quand on apprécie autant un artiste comme c’est le cas pour moi avec Oddisee. Et comme si la tâche n’était pas déjà assez ardue, il faut que l’album « People Hear What They See » sorte sur mon label préféré du moment, a savoir Mello Music groupe. Cerise sur le gateau l’opus est distribué chez Fats Beats ( Sene , J57 , Koncept …)

 

Donc voilà le premier véritable album solo du rappeur / Producteur Oddisee. Après de nombreuses sorties d’EP, mixtape, freestyle sur internet voilà que le rappeur nous offre une vraie galette.

 

Première piste « Ready to work », le ton est donné. Oddisse se jette dans le bain.

 

 

Pour ce qui est des productions, Oddisse remplit son rôle de faiseur de beat avec un hip-hop saupoudré à la sauce Funk. Un son ultra énergique avec l’omni présence de cuivres, synthés , et autres samples Soul.

Les intrus sont assez légères, mais terriblement efficaces. Des productions puissantes qui à aucun moment ne se complaisent dans la facilité. L’une des grandes forces d’Oddisse sur cet album est justement d’avoir réussi à construire des beats à la fois facile d’écoute, ne demandant pas forcément un auditoire de fin connaisseur (Cf Quasimodo par exemple) sans tomber dans les clichés du Hip Hop Mainstream. Les instrus restent minimalistes et très travaillés. Un régal quoi.

 

Côté flow , ça tient plus que la route. De manière générale Oddisse est souvent catalogué dans la case « producteur ». Mais il nous prouve sur ce « People Hear What They See » qu’il peut aussi tenir un mic. On regrettera juste par moment le fait qu’il veille absolument nous montrer qu’il sait rapper, en augmentant la cadence de son flow. Un choix par forcément judicieux. Et puis pour l’épauler on retrouve ses potes de Diamond District Uptown XO et yU prêt à lui tenir main forte comme sur le morceau « Do It All »

Pour ce qui est des hits de l’album je retiendrai « Do it All » avec son sample Soul et le petit plus apporté par Uptown XO et yU. L’ultra rythmé « Anothers Grind » ou encore le plus ghetto « American Greed »

 

Si je devais émettre une critique, je dirais qu’ Oddisee sur ce « People Hear What They See » ne puise pas assez sur sa pourtant large palette de possibilité. Le producteur peine à se diversifier. Il reste assez cloisonné dans le même style d’intru de la piste 1 à 12, à quelque exception faite ( « Anothers Grind » par exemple). On aurait aimé plus de risque comme il nous l’avait promis sur son Twitte.

Vous l’aurez compris j’ai adoré cet album, un opus à mettre entre toutes les mains. Des puristes aux autres. Pour les 7 à 77 ans

Au jeu des notations, je lui aurai calé un petit

8,5/10

Pour télécharger l’album :

<<Download People hear what they see.rar >>

<<Download People hear what they see.rar >>

En petit bonus Oddisee nous offre son titre   »You Know Who You Are » en acoustique :

 

J Dilla : « Rebirth of Detroit »

 

Demain sortira le projet J Dilla :  »Rebirth of Detroit ». Impulsé par la mère de Jay Dee, madame Maureen « MaDukes » Yancey cet album posthume à pour but de rassembler de nombreux amis et collaborateurs autour de la mémoire du défunt producteur de Detroit qui aurait eu 38 ans en février dernier.

Emporté trop vite par sa maladie, Jay Dee reste la référence du milieu underground en était considéré pour beaucoup comme un génie qui avait toujours un coup d’avance sur son temps.

La vraie question est maintenant de savoir si cette idée d’album n’est pas plus intéressante sur le fond que sur la forme. Car bien que l’idée de se retrouver autour d’un artiste aussi mythique est excellente, j’ai bien peur que le contenu lui soit beaucoup moins attrayant.

Et malheureusement, la deuxième option se vérifie, un album franchement moyen et décevant. Certains titres sont même inécoutables. La touche hyper Gangsta de certains morceaux ne colle, je trouve pas du tout avec l’univers de Dilla. Sinon la plupart des morceaux sont brouillons et à l’exception de quelques titres plutôt pas mal, le reste est moyen.

Même si je dresse un tableau assez noir je dois admettre que pas tout est à mettre à la poubelle.

« Rebirth of Detroit » est trop banal, on aurait aimé un opus à l’image de J Dilla c’est à dire Exceptionnelle

Les deux singles :

 

 

 

 

Télécharge la tape pour te faire ton propre avis :

<<<DOWNLOAD J Dilla : « Rebirth of Detroit »>>> Lien 1

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La vraie Découverte : Amiri – Vinyl Ritchie

Inutile de chercher des heures sur internet des infos sur Amiri, il n’y en à pas ou alors très peu. On apprend juste que le lascar est né en Caroline du Sud et à très vite été plongé et bercé par la musique Hip Hop dès sa plus tendre enfance à l’époque des T La Rock, Kurtis Blow, ou encore Run DMC. Ses racines et ses influencent proviennent donc de cet âge d’or du Hip Hop avec ses beats Boom Bap.

Passez cela on apprend que Amiri à fait ses débuts avec le rapper Spectac pour ensuite, en 2010 se lancer en Solo avec un premier album « The Recipe ».

Nous voici en 2012 et Amiri nous présente son dernier projet Vinyl Ritchie. À première vue un cd de plus sur le marché de la musique underground. Et il faut bien l’avouer qu’en ce moment avec les sorties d’album comme Masta Ace & Mf Doom , Apollo Brown, Oh No, Reks, Ab-Soul et j’en passe, l’espace alloué aux découvertes est assez limité. Surtout si comme moi vous n’aviez jamais entendu parler de cet Amiri.

Et puis comme un enfant qui choisit un bouquin, la cover vous accroche et vous décidez d’aller plus loin. Avec chance l’album est en écoute gratuite. Parfait, vous cliquez.

Tout de suite, le premier morceau « The Pro’s » vous met dans l’ambiance. Amiri énuméré une liste d’artiste (« The Pro’s ») qui forcément vous parle (MF Doom, Pete Rock, Large Pro, Jay Dee, The Alchemist, Kev Brown, Big L, Apollo Brown…) Et dans la foulée, on enchaine avec « Introducing » et son sample de malade. Ça y est déjà trois chansons d’écoutés, le charme opère. C’est décidé, l’album sera écouté dans son intégralité.

Et là pas de regret, on enchaine vraiment les bonnes productions les unes après les autres. Les titres aux inspirations soul, jazzy se superposent parfaitement et donnent une bonne homogénéité. On regrettera le fait que Amiri ne prenne pas assez de risque au niveau de son flow ou des beats. L’homogénéité de l’album qui en fait sa force en fait aussi paradoxalement un défaut. D’autres reprocheront aussi sans doute le fait que cet album puisse paraitre trop mou. Mais franchement dans l’ensemble l’opus est une bonne surprise et le flow d’Amiri me scotch.

Alors oui c’est sur cet album ne marquera pas l’histoire du Hip Hop et peut être même qu’il ne ressortira pas lorsque l’on fera les comptes des projets ayant marqué l’année 2012. Ceci étant dit l’opus est bon et le plaisir d’écoute est présent. Ce « Vinyl Ritchie » sera, je l’ai bien peur enterrée dans la catégorie des disques que l’on ressort que de temps en temps en disant le fameux :  » Il est bon quand même » mais le « quand même » reste et marque à jamais le statut du CD.

A moins que …

 

1982 (Statik + Termanology) – 2012

Sortie prévue initialement pour le 21 mai, l’album est déjà présent sur le net depuis aujourd’hui.

Après deux ans d’absence et leur dernier album « 1982″ sorti en 2010, les deux compères Statik Selektah et Termanology sont de retour pour nous présenter un nouvel opus intitulé « 2012″.

Statik Selektah continu donc son marathon. Après son opus « Population Control » sorti en 2011 et sa récente collaboration avec Reks sur « Straight, No Chaser », il est de retour avec son pote de toujours Terminology.

Après quelques écoutes, je trouve l’album assez décevant et surtout très irrégulier. On enchaine de bons titres avec des productions ultras funky et jazzy de Statik Selektah (« Up Every Night », « Right Now ») ou encore avec des morceaux aux beats qui résonne plus Hip Hop pur et dur ( « Thug Poets Ft. Roc Marciano & Havoc » ). Mais à l’inverse, on retrouve beaucoup trop de morceaux manquant cruellement de personnalité et d’originalité. Et c’est dans ces moments-là ou la créativité n’est pas au rendez-vous que l’on balance la carte du chanteur R&B qui vient s’incruster pour combler ce vide. Ce choix est peut-être uniquement stratégique, dans un but commercial pour passer plus facilement en radio, mais là clairement on perd en authenticité et on tombe dans la facilité. Ce phénomène est très bien incarné par des titres comme « Too Long » ou « Happy Days Ft. Mac Miller & Bun B  Shawn Stockman (Of Boyz 2 Men) »

Pour conclure, je dirais que clairement ce nouveau cru de 1982 est en dessus du précédent album du duo. En revanche avec ce disque le duo élargit son spectre de potentiel public. Néanmoins, le tableau n’est pas complètement noir, on trouve quand même de bons titres sur l’album et l’ambiance Soul imprégnée par Statik Selektah est très agréable. Et puis, je dois aussi vous avouiez qu’après avoir écouté les dernières sorties d’Apollo Brown & OC, de Sene ou encore de Masta Ace & MF Doom, passer dernière ça est très compliqué au vu de la prestation de ces derniers, mon niveau d’exigence est incontestablement assez (trop?) élevé.

Bref télécharge l’album pour te faire ton propre avis :

SSAT2012-(RapGodFathers.info).zip

Sene : Brooklyn Knight

Voici le nouvel album de Sene. Ce rapper que trop peu connu du milieu n’est pourtant pas à son premier coup d’essai.

Jeune diplômé, le natif de Brooklyn s’en va en direction de l’Ouest à la recherche de travail, mais une fois sur place, il commence à squatter les radios et enchaîner les freestyles avec d’autres jeunes MC du coin. C’est grâce à un ami travaillant à la radio universitaire de Santa Barbara que Sene rencontre un certain Blu. À ce moment, sa carrière va prendre un sacré tournant. Fini les freestyles sur les radios locales, Blu lui propose des productions qui deviendront la genèse du premier album de Sene : « A Day Late & A Dollar Short »

Bien que de très bonne qualité son premier album reste assez confidentiel. Mais Sene persévère et écume les bars et salles de concerts. De retour sur la côte Est le MC est bien décidée à se faire un nom. C’est lors d’un show au « Santos Party House » avec Homeboy Sandman qu’il va sympathiser avec le producteur Pace River. Et quelque mois plus tard, l’album « Brooklyn Knight » voit le jour, distribuer sur Fat Beats.

Ce deuxième opus de Sene est une vraie bouffée d’air frais. Un album sans prétention qui fait du bien à nos petites oreilles. Un son doux, très éloigné de ce qui se fait en ce moment, du coté de Harlem avec le mouvement inspiré par A$ap Rocky. Souvent comparé à Blu, Sene incarne une vision authentique du Hip-Hop à papa de New York avec cette touche d’originalité et de nouveauté qui fait sa force. Un très bon album donc que je vous recommande chaudement.

 

En écoute gratuite, Enjoy!!

24 Avril : Jour Hip Hop de l’année 2012

 

Je pense que l’on peut le dire, le 24 avril 2012 est à marquer au fer rouge dans le calendrier Hip Hop 2012. Et oui les amis en ce sacre jour, on a vu sans doute sortir au même moment deux des meilleurs albums Hip Hop de l’année. À savoir « Straight, No Chaser » de Reks et le déjà « classic » Trophies d’Apollo Brown.

En plus de la sortie de ces deux poids lourds sur lesquels on reviendra un peu plus tard, on a enfin eu plus de nouvelles sur le prochain album de Masta Ace « MA DOOM : Son of Yvonne ». Projet dévoilé, il y a déjà quelque temps qui devrait réunir Masta Ace et MF Doom. Le Mc de New York parle d’une sortie pour cet été. Mais étant donné que cela fait à peu près un an qu’il le repousse, je ne sais plus trop quoi pensé. En tout cas quoi qu’il en soit, Masta ace nous a offert un extrait en écoute ici : Slow Down.

Et voilà la confirmation de la date de sortie publiée sur Twitter par Masta Ace

 

Mais, revenons à nos moutons, plus haut, je vous avance que le Reks et le Apollo Brown feront sans doute partie des meilleurs albums de l’année alors que l’on est qu’en avril. Certes il semble bien tôt pour tirer ce genre de conclusion, mais personnellement, je pense que ces deux-là seront très, mais alors très bien placés dans la lutte au meilleur projet Hip Hop 2012. En espérant aussi que Action Bronson se mêle à la lutte avec ses deux albums qui sont prévus pour le courant de l’année.

Reks est en grande forme et l’alchimie avec Statik Selektah qui produit entièrement l’album fonctionne à merveille. Il suffit d’écouter le premier titre de l’album pour être tout de suite séduit et dans le ton de ce qui va nous tomber dans les oreilles.

Vu la surproductivité de Statik Selektah, on aurait pu craindre à ce que le bonhomme bâcle le travail et que ses prods n’arrivent pas à tirer tout le potentiel de Reks vers le haut. Mais en réalité, tous ces doutes tombent dès la première écoute. Statik nous gave de sample et beat jazzy,Soul accompagné des drums parfaitement calés. L’alchimie entre les deux fonctionne et Reks rend une copie parfaite avec son flow qui respire d’authenticité. À noter la présence de featuring super intéressant, notamment celui avec Action Bronson!

 

Et maintenant qui dire du nouveau Apollo Brown ? Comme un gosse qui ouvre ses cadeaux, je me tiens prêt devant mon ordinateur impatient et m’empresse de cliquer sur « DOWNLOAD ». Après des mois d’attente et la chance d’avoir assisté à un live complètement dantesque d’Apollo Brown et d’ OC voilà le jour J, le 24 avril, enfin. À peine l’album télécharger et avant la première écoute on se dit que si le beatmaker de Detroit arrive à nous faire vibrer autant que sur l’album Gas Mask, la mission est déjà accomplie. Et bien autant dire que le contrat est respecté. Je ne vous dirais pas que l’album surclasse Gas Mask qui pour moi est tout simplement l’un des meilleurs albums Hip Hop dont j’ai eu l’occasion d’écouté. Cependant, Trophies aussi est à ranger dans le cercle dans albums de très très haut niveau, encore appelé « Classic ». Je me faisais la réflexion avant cet opus si Apollo Brown marquait durablement le milieu Hip Hop et bien j’ai que maintenant ma réponse:OUI. On peut nommer Apollo au côté des Jay Dee, Madlib ou autre icône de la production comme DJ Premier. N’oublions pas pour autant le travail de OC qui apporte sa touche old shool et toute son expérience à ce Trophies. À signaler aucun featuring sur cet album qui de toute façon n’en a tout simplement pas besoin.

Je vous laisse avec deux titres :

Apollo Brown & O.C.-Just Walk

Sinon pour écouter l’album en entier gratuitement suivez ce lien

Oui je suis une groopy de Apollo Brown et pas du tout objectif, mais en même temps c’est le but comment rester indifferent face à ce bijou …

 

Stik Figa – As Himself

Après la sortie de son Best of via Mello Music Group, voilà enfin l’album de Stik Figa « As Himsel ». Sur cet opus, le emcee du Kansas s’est entouré de Micheal « Seven » Summers, producteur ayant déjà travaillé sur les beats de Tech N9ne ou encore Mac Lethal. Sur ce « As Himsel » Seven produit l’intégralité des titres. Et autant dire que ça va swinger, et oui les cuivres sont de sortie. L’album s’ouvre sur le groovy « The skinny » et si t’as pas compris on enchaine sur le très soul « Corner Store ». Pas de doute Stik Figa est de retour et son flow cohabite avec une ambiance funky comme on les aime concocté par Michael « seven » summers.

Dans l’ensemble, l’album est vraiment bon et je sens qu’il va rester un moment dans mon iPod. On regrettera seulement que les 3-4 tracks du ventre mou de l’album semblent légèrement en dessous, cette imperfection étant vite gommé quand arrive l’énorme « Medicine » ou encore « Everyday » et fini sur le très bon « End Credits ». Donc, s’il vous plait prenez le temps d’écouter l’album jusqu’à la fin. En plus l’album est en écoute libre alors profite, et puis t’as rien à foutre sur dezzer alors reste ici met ton casque et monte le son.